Poeme Han-shan dessus
au dessus des nuages les crêtes superposées
rejoignent l’azur
au profond de la forêt un chemin à l’écart
nul de l’emprunte
je contemple au loin la lune solitaire, brillante,
blanche, si blanche
tout près j’entends gazouiller une foultitude
d’oiseaux
vieux, seul, assis, perché sur le pic bleu
oisif sur le mont de la Petite salle, laissant
ma tête devenir blanche
je soupire, toutes ces années passées jusqu’à
aujourd’hui
mon cœur est libre, comme les flots qui coulent
vers l’est