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Poeme Han-shan joie

Poeme Han-shan joie

quand la joie est là réjouissons-nous
ne laissons pas passer la moindre occasion
même si l’on dispose de cent années,
remplit-on vraiment trente mille jours?
notre séjour en ce monde ne dure qu’un instant,
alors inutile de pleurnicher à parler d’argent
dans le classique de la piété filiale,
au dernier chapitre,
les funérailles sont expliquées en détail

Han-shan

 

Poeme Han-shan lisez

Poeme Han-shan lisez

si vous lisez mes poêmes
la pureté de votre coeur sera préservée
avarice et cupidité de jour en jour se dissiperont
flatterie et calomnie d’elles mêmes
se dissiperont
le mauvais karma sera chassé, éliminé
ainsi converti vous accepterez votre véritable
nature,
acquérant par là même le corps d’un boudha
n’hésitez donc pas, suivez mon conseil

Han-shan

Poeme Han-shan depuis

Poeme Han-shan depuis

depuis que je vis retiré à Han-shan
je me nourris des fruits de la montagne
une vie sans le moindre souci;
à suivre en ce monde mon propre cours
mon existence est pareille au fleuve qui s’écoule
le temps passe, étincelle sur une pierre
je laisse ciel et terre à leur changement,
insouciant, assis sur un rocher

Han-shan

Poeme Han-shan dessus

Poeme Han-shan dessus

au dessus des nuages les crêtes superposées
rejoignent l’azur
au profond de la forêt un chemin à l’écart
nul de l’emprunte
je contemple au loin la lune solitaire, brillante,
blanche, si blanche
tout près j’entends gazouiller une foultitude
d’oiseaux
vieux, seul, assis, perché sur le pic bleu
oisif sur le mont de la Petite salle, laissant
ma tête devenir blanche
je soupire, toutes ces années passées jusqu’à
aujourd’hui
mon cœur est libre, comme les flots qui coulent
vers l’est

Han-shan

Poeme Han-shan jour

Poeme Han-shan jour

un jour redescendant de la montagne,
et en rentrant en ville,
je croise un groupe de jeunes filles
de beaux visage aux traits fins
des coiffures à la mode du pays de Shu
maquillé avec du fard de Yan
des bracelets en or ciselés de fleurs en argent
des robes de soie rouges et mauves
leur jeune visage est celui d’immortelles
la volutpé de leur parfum se répand
les passants se retournent pour les regarder,
ils en tombent follement amoureux,
leur désir est éveillé
ils disent que dans ce monde il n’existe
ailleurs pareille beauté
leurs âmes les poursuivent,
comme des chiens qui rongent des os,
et se lèchent les babines en vain
s’ils se sentent confus, qu’ils réfléchissent
en quoi sont-ils différents d’un animal?
un jour, quand ces jeunes filles seront
des vieilles au cheveux blancs,
vieilles et laides comme des sorcières
ils comprendront que c’est à cause
de leur cœur de chien
qu’ils n’ont jamais pu se libérer

Han-shan